GREENPEACE2020-02-05T13:21:15+00:00

Bénévole à Greenpeace pendant quelques années, je veux vous présenter un échantillon des forces vives de cette ONG.

Naëlle, 18 ans :

militante à Lyon depuis quelques mois : « Je suis devenue militante parce que ma mère m’a toujours parlée de Greenpeace et est adhérente depuis longtemps. L’écologie c’est génétique chez nous ! J’ai voulu devenir militante, pour arrêter de tenir des propos sans agir. Je ne pensais pas en être capable, mais je me suis lancée et tout le monde a été sympa et présent. Il y a vraiment une bonne ambiance, même si on est nouveau. Je me suis lancée tout de suite dans les activités, l’activité forêt pour sauver la foret boréale au Canada, la Marche contre Monsanto…»

Jef : militant depuis presque toujours et salarié Greenpeace depuis 2006.

« Dans les années 70, c’est l’époque des luttes contre la chasse à la baleine et les débuts de Greenpeace. J’avais 12 ans et j’ai écrit une lettre en disant que je voulais m’engager tout de suite sur les bateaux. Ils m’ont répondu que j’étais trop jeune, ça m’a vraiment vexé ! »
Adulte Jef est devenu skipper et a eu l’occasion d’embarquer pour de sacrés aventures sur les bateaux de Greenpeace.
« Mais ça, je te le raconte en off, tu ne le publies pas ! » (du coup désolée…)

Julie 35 ans : salariée de Greenpeace depuis 2 ans et demi, au service relation adhérents, à Paris.

« J’en avais marre de travailler pour rien, je voulais mettre du sens dans mon travail. C’est chouette de pouvoir combiner engagement et salaire. Maintenant tous les matins je suis contente d’aller bosser, et ça c’est un vrai luxe ! »

Fifi, 58 ans : responsable d’une équipe faisant signer des pétitions dans la rue.

« J’ai été assistant réal dans la pub pendant des années, un boulot que j’aimais mais moralement indéfendable. J’ai voulu faire quelque chose qui soit utile. Le boulot de rue, c’est une psychanalyse gratis ça te fait grandir, c’est un travail magnifique. Tu ne peux pas te mentir à toi même, quand tu es dans la rue et que tu dois arrêter des gens, pour faire signer des pétitions ou récolter des dons, si la joie, la passion et la motivation ne sont pas incarnées en toi, ça ne marche pas. Tu dois être vrai et bien dans tes pompes sinon les gens le sentent.»

Gayané : militante à Paris pendant longtemps, elle a récemment rejoint le groupe local de Marseille.

« GreenPeace c’est une organisation à la pointe de la contestation, qui a une force de frappe suffisante pour dénoncer les gros scandales et tenir tête aux lobbys et grosses entreprises. Je suis en accord avec leur façon d’agir et les moyens utilisés, efficace tout en étant non violent. »

Richard : salarié de Greenpeace.
« Je suis responsable d’une équipe Direct Dialogue, ceux qui arpentent les rues à la recherche de nouveaux dons. Je fais ça depuis de nombreuses années. »

Nathalie : salariée a Paris au service communication de Greenpeace, pendant 5 ans, Nathalie est actuellement bénévole sur les problématiques de non violence.

« J’ai choisi Greenpeace, pour l’engagement global sur les problématiques environnementales, mais aussi pour son histoire, pour la désobéissance constructive, et parce qu’il y a cette vision qui fait que c’est le collectif qui peut trouver des solutions. Et bien sûr pour la non violence en toutes circonstances ! »

Valérie, travaille à la collecte de dons, et fait signer les pétitions dans la rue depuis 2014.
« Je suis une écolo depuis ma tendre enfance, la question ne s’est donc pas vraiment posée… »

Romain, 25 ans : militant à Rennes.
« Je suis militant depuis 4 ou 5 ans, je suivais ce que faisait Greenpeace depuis longtemps et j’ai décidé de m’engager dans le groupe local près de chez moi pour en savoir plus. Je suis maintenant coordinateur du groupe de Rennes, nous sommes 3 pour gérer la quinzaine de militants. »

Bernard Baissat : journaliste, réalisateur, cinéaste, pacifiste et libertaire. Nommé à l’assemblé statutaire de Greenpeace.
« Je suis militant dans pleins d’associations depuis trop longtemps pour compter ! Greenpeace c’est une asso internationale, qui passe au dessus des frontières et où il y a beaucoup de jeunes et ça c’est très important ! L’aspect non violent est tout aussi primordial. J’ai travaillé 40 ans pour la télévision française et j’ai réalisé des documentaires indépendants sur des sujets tabous, l’antimilitarisme à l’époque du Général de Gaulle, la contraception, le pacifisme… des documentaires diffusés en Suisse, sauf nos sujets sur les banques… »

Scarlett, 24 ans : militante à paris et étudiante en Master de science et politique de l’environnement.
« Je cherchais une asso qui mêlait environnement et militantisme, j’ai tout de suite accroché avec Greenpeace. »

Vincent : salarié de Greenpeace depuis 4 ans, responsable d’équipe pour trouver de nouveaux adhérents.
« Je suis passionné par ce que je fais. Se mobiliser pour donner à Greenpeace les moyens d’exercer son plaidoyer, avoir le bon état d’esprit au sein des équipes, pour générer l’énergie nécessaire, c’est vraiment beau.
Mon quotidien c’est l’itinérance, on a 4 semaines de missions dans des endroits différents et une semaine de recup, ainsi de suite…»

Sur son t-shirt est écrit « changeons le système, pas le climat ».

Alex 36 ans : militant à Paris.

« Ancien banquier, j’ai repris mes études pour me reconvertir en tant qu’acheteur, chercher la meilleure qualité, le meilleur prix pour un produit dont à besoin un client. Idéalement je veux faire ça pour Greenpeace, histoire d’avoir un boulot avec des valeurs que je partage ! »

Alain : militant et salarié Greenpeace depuis 11 ans.
« Mon boulot je l’adore, c’est pour ça que j’y suis encore ! C’est pas donné à tout le monde…
C’est ce qui fait vibrer ma vie professionnelle, mais aussi personnelle puisque je donne énormément. Greenpeace c’est un peu ma seconde femme. »